C'est un verre de menthe, du moins ce qu'il en reste ,
Posé sur le bahut, à coté de ta veste,
De la menthe poivrée, juste un peu sucrée,
C'est un verre marqué du rouge de ton baiser.
C'est un verre de menthe, du moins ce qu'il en reste ,
Là, sur la table de nuit à coté de kleenex,
De la menthe diabolo, sucrée et pétillante,
C'est un verre marqué du rouge de ton baiser.
C'est un verre de menthe, du moins ce qu'il en reste ,
Posé sur le comptoir à coté de tes clefs,
De la menthe glaciale, plus forte que sucrée,
C'est un verre marqué du rouge de ton baiser.
C'est un verre de mante , religieuse peut-être,
Posé sur une table, au bord d'une fenêtre,
Une mante assoiffée qui mord de toutes ses dents,
C'est un verre de mante marqué de rouge sang.
C'est un verre qui se vide autant qu'il ne s'emplit,
C'est un hymne à l'amour, à la vie qui remplit,
C'est un rite de la mort qui vide ce qui remplit,
C'est un cycle continu à marquer de nos vies.